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#CCE2025 Convention Citoyenne Étudiante 2025

Phase 1 of 5
Introduction 2025-01-01 - 2025-10-05
Process phases
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Changes at "Démocratiser le fonctionnement de l’UPEC"

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    1/ Quelle proposition de votre groupe vous semble importante de porter à la connaissance du plus grand nombre ?

    La proposition centrale de notre groupe consiste à démocratiser le fonctionnement de l’UPEC en réformant la Convention citoyenne étudiante. En effet, nous trouvons intéressant le dispositif de la CCE sur plusieurs points (ex :le principe même de donner la parole aux étudiant-es, l’aspect participatif et interactif du processus via les scènes de théâtre par exemple, la stimulation de la créativité, la pertinence des personnes ressources), cependant nous avons relevé des enjeux témoignant d’un déficit démocratique au sein de cette instance. En effet, dans la composition des groupes, la CCE 2025 s’est révélée peu représentative, avec une surreprésentation d’étudiant-es issus de l’Institut d’études politiques, tandis que les thématiques de travail sont imposées aux groupes.

    Cette situation révèle une verticalité dans les prises de décision et un manque de transparence institutionnelle. L’impression générale est que les thèmes de la CCE, la composition des groupes sont d’emblée trop orientés, ce qui conduit à la reproduction de schémas hiérarchiques existants et nuit à la portée démocratique de l’exercice.

    L’objectif de notre proposition est donc de réformer la CCE afin qu’elle devienne moins un espace pédagogique et davantage un véritable espace démocratique, capable d’avoir un impact concret sur la gouvernance universitaire.

    2/ Quelles sont les étapes identifiées pour rendre cette proposition la plus consistante possible avant la fin de la CCE ?

    L’objectif général est de renforcer la démocratie universitaire en augmentant la consultation et la participation des étudiant-es dans les processus décisionnels. Premièrement, dans un souci de faire que le processus décisionnel de l’université soit transparent, rendre accessible aux étudiant-es un organigramme clair de l’université chaque année apparaît essentiel. Ensuite, nous proposons une réforme de la CCE, la transformant en organe délibératif fonctionnant en lien avec la création de deux niveaux d’assemblées :

    • Les assemblées de campus : chaque campus de l’UPEC disposerait d’une assemblée composée d’étudiants représentant l’ensemble des UFR. Leur mission serait d’élire un représentant-e et de définir les préoccupations propres à leur campus, lesquelles constitueraient les thématiques de travail de la CCE. Au total, il y aurait 17 assemblées de campus, chacune désignant un représentant-e élu et un représentant-e tiré au sort.

    • L’Assembl’UPEC : les 34 représentant-es issus des assemblées de campus formeraient l’Assembl’UPEC, autrement dit l’assemblée centrale. Ces représentant-es, élu-es pour un mandat annuel non renouvelable, bénéficieraient d’une dispense d’assiduité, d’un remboursement des frais de déplacement, ainsi que d’une valorisation de leur engagement dans leur parcours académique. L’Assembl’UPEC se réunirait une fois par mois, à tour de rôle sur les différents campus.

    Les droits et prérogatives de cette Assemblée seraient les suivants :

    • La capacité de révoquer les représentant-es étudiant-es, ainsi que les membres de la direction universitaire.

    • L’obligation pour le Conseil d’administration de discuter toutes les propositions issues de l’Assembl’UPEC.

    • La possibilité d’organiser des référendums à application obligatoire. Si le Conseil d’administration décidait de ne pas appliquer une mesure issue d’un référendum, il serait tenu de justifier sa décision publiquement.

    Cette réforme vise ainsi à instaurer une démocratie universitaire plus horizontale, fondée sur la délibération collective, la transparence et la redevabilité institutionnelle.

    5/ Quelles ont été les divergences débat ou avis minoritaire au sein du groupe, comment les comprendre et comment ont-elles nourri vos travaux ?

    Les divergences observées au sein du groupe ont porté sur plusieurs dimensions : 

    D’abord, un débat est apparu autour de la définition de la paix : faut-il parler de paix ou de paix sociale ? Cette discussion a permis de clarifier les objectifs de la réforme, en insistant sur la création d’un cadre favorisant l'empathie, l’écoute et la gestion non violente des conflits.

    Ensuite, des désaccords ont concerné la question de la légitimité décisionnelle. Certain-es estimaient que toute personne devait pouvoir participer aux décisions politiques de l’université, tandis que d’autres rappelaient qu’il fallait aussi reconnaître le droit de se sentir déconnecté de l’université, c’est-à-dire la possibilité pour certains étudiants de ne pas s’impliquer. Ce débat a conduit à un objectif : rendre accessible à toutes et tous la participation, tout en respectant la diversité des engagements.

    Enfin, des discussions ont eu lieu concernant le rôle de l’expertise dans les délibérations. Le groupe a débattu de la place à accorder à l’expérience citoyenne d’une part, et au savoir scientifique d’autre part. Quel genre de personnes ressources doit-on inviter qui ne risquent pas de trop orienter les débats ? 

    "]
  • +["<p>1/ <strong>Quelle proposition de votre groupe vous semble importante de porter à la connaissance du plus grand nombre ?</strong></p><p>La proposition centrale de notre groupe consiste à démocratiser le fonctionnement de l’UPEC en réformant la Convention citoyenne étudiante. En effet, nous trouvons intéressant le dispositif de la CCE sur plusieurs points (ex :le principe même de donner la parole aux étudiant-es, l’aspect participatif et interactif du processus via les scènes de théâtre par exemple, la stimulation de la créativité, la pertinence des personnes ressources), cependant nous avons relevé des enjeux témoignant d’un déficit démocratique au sein de cette instance. En effet, dans la composition des groupes, la CCE 2025 s’est révélée peu représentative, avec une surreprésentation d’étudiant-es issus de l’Institut d’études politiques, tandis que les thématiques de travail sont imposées aux groupes.</p><p>Cette situation révèle une verticalité dans les prises de décision et un manque de transparence institutionnelle. L’impression générale est que les thèmes de la CCE, la composition des groupes sont d’emblée trop orientés, ce qui conduit à la reproduction de schémas hiérarchiques existants et nuit à la portée démocratique de l’exercice.</p><p>L’objectif de notre proposition est donc de réformer la CCE afin qu’elle devienne moins un espace pédagogique et davantage un véritable espace démocratique, capable d’avoir un impact concret sur la gouvernance universitaire.</p><p>2/ <strong>Quelles sont les étapes identifiées pour rendre cette proposition la plus consistante possible avant la fin de la CCE ?</strong></p><p>L’objectif général est de renforcer la démocratie universitaire en augmentant la consultation et la participation des étudiant-es dans les processus décisionnels.&nbsp;Premièrement, dans un souci de faire que le processus décisionnel de l’université soit transparent, rendre accessible aux étudiant-es un organigramme clair de l’université chaque année apparaît essentiel. Ensuite, nous proposons une réforme de la CCE, la transformant en organe délibératif fonctionnant en lien avec la création de deux niveaux d’assemblées :</p><ul><li>Les assemblées de campus : chaque campus de l’UPEC disposerait d’une assemblée composée d’étudiants représentant l’ensemble des UFR. Leur mission serait d’élire un représentant-e et de définir les préoccupations propres à leur campus, lesquelles constitueraient les thématiques de travail de la CCE. Au total, il y aurait 17 assemblées de campus, chacune désignant un représentant-e élu et un représentant-e tiré au sort.<br><br></li><li>L’Assembl’UPEC : les 34 représentant-es issus des assemblées de campus formeraient l’Assembl’UPEC, autrement dit l’assemblée centrale. Ces représentant-es, élu-es pour un mandat annuel non renouvelable, bénéficieraient d’une dispense d’assiduité, d’un remboursement des frais de déplacement, ainsi que d’une valorisation de leur engagement dans leur parcours académique. L’Assembl’UPEC se réunirait une fois par mois, à tour de rôle sur les différents campus.<br><br></li></ul><p>Les droits et prérogatives de cette Assemblée seraient les suivants :</p><ul><li>La capacité de révoquer les représentant-es étudiant-es, ainsi que les membres de la direction universitaire.<br><br></li><li>L’obligation pour le Conseil d’administration de discuter toutes les propositions issues de l’Assembl’UPEC.<br><br></li><li>La possibilité d’organiser des référendums à application obligatoire. Si le Conseil d’administration décidait de ne pas appliquer une mesure issue d’un référendum, il serait tenu de justifier sa décision publiquement.<br><br></li></ul><p>Cette réforme vise ainsi à instaurer une démocratie universitaire plus horizontale, fondée sur la délibération collective, la transparence et la redevabilité institutionnelle.</p><p>5/ <strong>Quelles ont été les divergences débat ou avis minoritaire au sein du groupe, comment les comprendre et comment ont-elles nourri vos travaux ?</strong></p><p>Les divergences observées au sein du groupe ont porté sur plusieurs dimensions :&nbsp;</p><p>D’abord, un débat est apparu autour de la définition de la paix : faut-il parler de paix ou de paix sociale ? Cette discussion a permis de clarifier les objectifs de la réforme, en insistant sur la création d’un cadre favorisant l'empathie, l’écoute et la gestion non violente des conflits.</p><p>Ensuite, des désaccords ont concerné la question de la légitimité décisionnelle. Certain-es estimaient que toute personne devait pouvoir participer aux décisions politiques de l’université, tandis que d’autres rappelaient qu’il fallait aussi reconnaître le droit de se sentir déconnecté de l’université, c’est-à-dire la possibilité pour certains étudiants de ne pas s’impliquer. Ce débat a conduit à un objectif : rendre accessible à toutes et tous la participation, tout en respectant la diversité des engagements.</p><p>Enfin, des discussions ont eu lieu concernant le rôle de l’expertise dans les délibérations. Le groupe a débattu de la place à accorder à l’expérience citoyenne d’une part, et au savoir scientifique d’autre part. Quel genre de personnes ressources doit-on inviter&nbsp;qui ne risquent pas de trop orienter les débats ?&nbsp;</p>"]
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  • L’Assembl’UPEC : les 34 représentant-es issus des assemblées de campus formeraient l’Assembl’UPEC, autrement dit l’assemblée centrale. Ces représentant-es, élu-es pour un mandat annuel non renouvelable, bénéficieraient d’une dispense d’assiduité, d’un remboursement des frais de déplacement, ainsi que d’une valorisation de leur engagement dans leur parcours académique. L’Assembl’UPEC se réunirait une fois par mois, à tour de rôle sur les différents campus.

Les droits et prérogatives de cette Assemblée seraient les suivants :

  • La capacité de révoquer les représentant-es étudiant-es, ainsi que les membres de la direction universitaire.

  • L’obligation pour le Conseil d’administration de discuter toutes les propositions issues de l’Assembl’UPEC.

  • La possibilité d’organiser des référendums à application obligatoire. Si le Conseil d’administration décidait de ne pas appliquer une mesure issue d’un référendum, il serait tenu de justifier sa décision publiquement.

Cette réforme vise ainsi à instaurer une démocratie universitaire plus horizontale, fondée sur la délibération collective, la transparence et la redevabilité institutionnelle.

5/ Quelles ont été les divergences débat ou avis minoritaire au sein du groupe, comment les comprendre et comment ont-elles nourri vos travaux ?

Les divergences observées au sein du groupe ont porté sur plusieurs dimensions : 

D’abord, un débat est apparu autour de la définition de la paix : faut-il parler de paix ou de paix sociale ? Cette discussion a permis de clarifier les objectifs de la réforme, en insistant sur la création d’un cadre favorisant l'empathie, l’écoute et la gestion non violente des conflits.

Ensuite, des désaccords ont concerné la question de la légitimité décisionnelle. Certain-es estimaient que toute personne devait pouvoir participer aux décisions politiques de l’université, tandis que d’autres rappelaient qu’il fallait aussi reconnaître le droit de se sentir déconnecté de l’université, c’est-à-dire la possibilité pour certains étudiants de ne pas s’impliquer. Ce débat a conduit à un objectif : rendre accessible à toutes et tous la participation, tout en respectant la diversité des engagements.

Enfin, des discussions ont eu lieu concernant le rôle de l’expertise dans les délibérations. Le groupe a débattu de la place à accorder à l’expérience citoyenne d’une part, et au savoir scientifique d’autre part. Quel genre de personnes ressources doit-on inviter qui ne risquent pas de trop orienter les débats ? 

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    1/ Quelle proposition de votre groupe vous semble importante de porter à la connaissance du plus grand nombre ?

    La proposition centrale de notre groupe consiste à démocratiser le fonctionnement de l’UPEC en réformant la Convention citoyenne étudiante. En effet, nous trouvons intéressant le dispositif de la CCE sur plusieurs points (ex :le principe même de donner la parole aux étudiant-es, l’aspect participatif et interactif du processus via les scènes de théâtre par exemple, la stimulation de la créativité, la pertinence des personnes ressources), cependant nous avons relevé des enjeux témoignant d’un déficit démocratique au sein de cette instance. En effet, dans la composition des groupes, la CCE 2025 s’est révélée peu représentative, avec une surreprésentation d’étudiant-es issus de l’Institut d’études politiques, tandis que les thématiques de travail sont imposées aux groupes.

    Cette situation révèle une verticalité dans les prises de décision et un manque de transparence institutionnelle. L’impression générale est que les thèmes de la CCE, la composition des groupes sont d’emblée trop orientés, ce qui conduit à la reproduction de schémas hiérarchiques existants et nuit à la portée démocratique de l’exercice.

    L’objectif de notre proposition est donc de réformer la CCE afin qu’elle devienne moins un espace pédagogique et davantage un véritable espace démocratique, capable d’avoir un impact concret sur la gouvernance universitaire.

    2/ Quelles sont les étapes identifiées pour rendre cette proposition la plus consistante possible avant la fin de la CCE ?

    L’objectif général est de renforcer la démocratie universitaire en augmentant la consultation et la participation des étudiant-es dans les processus décisionnels. Premièrement, dans un souci de faire que le processus décisionnel de l’université soit transparent, rendre accessible aux étudiant-es un organigramme clair de l’université chaque année apparaît essentiel. Ensuite, nous proposons une réforme de la CCE, la transformant en organe délibératif fonctionnant en lien avec la création de deux niveaux d’assemblées :

    • Les assemblées de campus : chaque campus de l’UPEC disposerait d’une assemblée composée d’étudiants représentant l’ensemble des UFR. Leur mission serait d’élire un représentant-e et de définir les préoccupations propres à leur campus, lesquelles constitueraient les thématiques de travail de la CCE. Au total, il y aurait 17 assemblées de campus, chacune désignant un représentant-e élu et un représentant-e tiré au sort.

    • L’Assembl’UPEC : les 34 représentant-es issus des assemblées de campus formeraient l’Assembl’UPEC, autrement dit l’assemblée centrale. Ces représentant-es, élu-es pour un mandat annuel non renouvelable, bénéficieraient d’une dispense d’assiduité, d’un remboursement des frais de déplacement, ainsi que d’une valorisation de leur engagement dans leur parcours académique. L’Assembl’UPEC se réunirait une fois par mois, à tour de rôle sur les différents campus.

    Les droits et prérogatives de cette Assemblée seraient les suivants :

    • La capacité de révoquer les représentant-es étudiant-es, ainsi que les membres de la direction universitaire.

    • L’obligation pour le Conseil d’administration de discuter toutes les propositions issues de l’Assembl’UPEC.

    • La possibilité d’organiser des référendums à application obligatoire. Si le Conseil d’administration décidait de ne pas appliquer une mesure issue d’un référendum, il serait tenu de justifier sa décision publiquement.

    Cette réforme vise ainsi à instaurer une démocratie universitaire plus horizontale, fondée sur la délibération collective, la transparence et la redevabilité institutionnelle.

    5/ Quelles ont été les divergences débat ou avis minoritaire au sein du groupe, comment les comprendre et comment ont-elles nourri vos travaux ?

    Les divergences observées au sein du groupe ont porté sur plusieurs dimensions : 

    D’abord, un débat est apparu autour de la définition de la paix : faut-il parler de paix ou de paix sociale ? Cette discussion a permis de clarifier les objectifs de la réforme, en insistant sur la création d’un cadre favorisant l'empathie, l’écoute et la gestion non violente des conflits.

    Ensuite, des désaccords ont concerné la question de la légitimité décisionnelle. Certain-es estimaient que toute personne devait pouvoir participer aux décisions politiques de l’université, tandis que d’autres rappelaient qu’il fallait aussi reconnaître le droit de se sentir déconnecté de l’université, c’est-à-dire la possibilité pour certains étudiants de ne pas s’impliquer. Ce débat a conduit à un objectif : rendre accessible à toutes et tous la participation, tout en respectant la diversité des engagements.

    Enfin, des discussions ont eu lieu concernant le rôle de l’expertise dans les délibérations. Le groupe a débattu de la place à accorder à l’expérience citoyenne d’une part, et au savoir scientifique d’autre part. Quel genre de personnes ressources doit-on inviter qui ne risquent pas de trop orienter les débats ? 

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  • +["<p>1/ <strong>Quelle proposition de votre groupe vous semble importante de porter à la connaissance du plus grand nombre ?</strong></p><p>La proposition centrale de notre groupe consiste à démocratiser le fonctionnement de l’UPEC en réformant la Convention citoyenne étudiante. En effet, nous trouvons intéressant le dispositif de la CCE sur plusieurs points (ex :le principe même de donner la parole aux étudiant-es, l’aspect participatif et interactif du processus via les scènes de théâtre par exemple, la stimulation de la créativité, la pertinence des personnes ressources), cependant nous avons relevé des enjeux témoignant d’un déficit démocratique au sein de cette instance. En effet, dans la composition des groupes, la CCE 2025 s’est révélée peu représentative, avec une surreprésentation d’étudiant-es issus de l’Institut d’études politiques, tandis que les thématiques de travail sont imposées aux groupes.</p><p>Cette situation révèle une verticalité dans les prises de décision et un manque de transparence institutionnelle. L’impression générale est que les thèmes de la CCE, la composition des groupes sont d’emblée trop orientés, ce qui conduit à la reproduction de schémas hiérarchiques existants et nuit à la portée démocratique de l’exercice.</p><p>L’objectif de notre proposition est donc de réformer la CCE afin qu’elle devienne moins un espace pédagogique et davantage un véritable espace démocratique, capable d’avoir un impact concret sur la gouvernance universitaire.</p><p>2/ <strong>Quelles sont les étapes identifiées pour rendre cette proposition la plus consistante possible avant la fin de la CCE ?</strong></p><p>L’objectif général est de renforcer la démocratie universitaire en augmentant la consultation et la participation des étudiant-es dans les processus décisionnels.&nbsp;Premièrement, dans un souci de faire que le processus décisionnel de l’université soit transparent, rendre accessible aux étudiant-es un organigramme clair de l’université chaque année apparaît essentiel. Ensuite, nous proposons une réforme de la CCE, la transformant en organe délibératif fonctionnant en lien avec la création de deux niveaux d’assemblées :</p><ul><li>Les assemblées de campus : chaque campus de l’UPEC disposerait d’une assemblée composée d’étudiants représentant l’ensemble des UFR. Leur mission serait d’élire un représentant-e et de définir les préoccupations propres à leur campus, lesquelles constitueraient les thématiques de travail de la CCE. Au total, il y aurait 17 assemblées de campus, chacune désignant un représentant-e élu et un représentant-e tiré au sort.<br><br></li><li>L’Assembl’UPEC : les 34 représentant-es issus des assemblées de campus formeraient l’Assembl’UPEC, autrement dit l’assemblée centrale. Ces représentant-es, élu-es pour un mandat annuel non renouvelable, bénéficieraient d’une dispense d’assiduité, d’un remboursement des frais de déplacement, ainsi que d’une valorisation de leur engagement dans leur parcours académique. L’Assembl’UPEC se réunirait une fois par mois, à tour de rôle sur les différents campus.<br><br></li></ul><p>Les droits et prérogatives de cette Assemblée seraient les suivants :</p><ul><li>La capacité de révoquer les représentant-es étudiant-es, ainsi que les membres de la direction universitaire.<br><br></li><li>L’obligation pour le Conseil d’administration de discuter toutes les propositions issues de l’Assembl’UPEC.<br><br></li><li>La possibilité d’organiser des référendums à application obligatoire. Si le Conseil d’administration décidait de ne pas appliquer une mesure issue d’un référendum, il serait tenu de justifier sa décision publiquement.<br><br></li></ul><p>Cette réforme vise ainsi à instaurer une démocratie universitaire plus horizontale, fondée sur la délibération collective, la transparence et la redevabilité institutionnelle.</p><p>5/ <strong>Quelles ont été les divergences débat ou avis minoritaire au sein du groupe, comment les comprendre et comment ont-elles nourri vos travaux ?</strong></p><p>Les divergences observées au sein du groupe ont porté sur plusieurs dimensions :&nbsp;</p><p>D’abord, un débat est apparu autour de la définition de la paix : faut-il parler de paix ou de paix sociale ? Cette discussion a permis de clarifier les objectifs de la réforme, en insistant sur la création d’un cadre favorisant l'empathie, l’écoute et la gestion non violente des conflits.</p><p>Ensuite, des désaccords ont concerné la question de la légitimité décisionnelle. Certain-es estimaient que toute personne devait pouvoir participer aux décisions politiques de l’université, tandis que d’autres rappelaient qu’il fallait aussi reconnaître le droit de se sentir déconnecté de l’université, c’est-à-dire la possibilité pour certains étudiants de ne pas s’impliquer. Ce débat a conduit à un objectif : rendre accessible à toutes et tous la participation, tout en respectant la diversité des engagements.</p><p>Enfin, des discussions ont eu lieu concernant le rôle de l’expertise dans les délibérations. Le groupe a débattu de la place à accorder à l’expérience citoyenne d’une part, et au savoir scientifique d’autre part. Quel genre de personnes ressources doit-on inviter&nbsp;qui ne risquent pas de trop orienter les débats ?&nbsp;</p>"]
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Avatar: romane Benalia-Kermagoret romane Benalia-Kermagoret
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