L'alimentation, un enjeu de délibération collective
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Suivi des propositions et évaluation de la Convention
07/02/2022 - 31/12/2025
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Limiter le temps de trajet des produits utilisés/bannir les produits "exotiques"
Dans une démarche de circuit court, il parait cohérent de limiter au maximum le temps de trajet des produits consommés lors des repas collectifs ; cela pourrait se concrétiser par la mise en place d'un nombre de kilomètres maximum (ex: 100km). Et ainsi bannir les produits exotiques ; bananes, ananas, chocolat, noix de cajou... qui ne sont pas disponibles dans un rayon de 100km. Tout en privilégiant les fruits et les légumes encore plus locaux, c'est-à-dire, dans un rayon de 30km.
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Conversation avec Ismail Célia
Certains produits provenant de loin font moins d'émissions de Co2 que certaines productions locales car sont transportés dans de gros container, en masse, et sont issus du commerce équitable (qui promeut une agriculture "verte" avec l'utilisation de modes de productions respectueux de l'environnement).
Ta proposition est très intéressante ! Il faudrait vérifier méticuleusement que les producteurs locaux que l'on va privilégier soient réellement plus éthiques dans leurs modes de production.
Je crois que vraiment le transport des produits exotiques même transportés en masse sont globalement beaucoup plus polluants que des plus petites quantités de produits issues de l'agriculture locale. En plus juste de la question du transport, il y a la question fondamentale de : qui est-ce qu'on finance ? Des petites exploitations proches ou des immenses cultures à l'autre bout du monde qui est encore pire que l'agriculture intensive européenne ?
Par contre effectivement ça pose la question des produits transformés qui viennent de plein de pays différents. Il faudra être vigilant et ne pas se laisser berner par un titre "produit dans l'UE" pour un produit qui rassemble des matières premières d'un peu partout.
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