L'alimentation, un enjeu de délibération collective

Une autre composante de cette proposition est également de récupérer les invendus des agriculteurs locaux. C'est-à-dire des légumes qui n'ont pas pu etre vendu à cause de leur forme ou leur poids qui ne collent pas avec les exigences du marché. Grace aux partenariats établis avec des agriculteurs, ces légumes intégrés dans les paniers, permettront aux étudiants d'avoir une alimentation plus équilibrée et variée à des très faible coûts.

En continuité avec la proposition des invendus des agriculteurs locaux : les producteurs n'auront qu'à mettre les produits invendus de côté : le tri entre les produits qui seront vendus et ceux qui ne peuvent pas l'être est déjà d'actualité, ils n'auront donc pas d'efforts à faire de plus, donc pas besoin de financement à l'égard de ces producteurs. Le financement nécessaire sera surtout à l'égard de ceux qui effectuerons le transport entre les zones d'agriculture et le Crous. Nous avons pensé à une association d'étudiants en lien avec le Crous, qui obtiendra ces financements (transports, salaire ?) par le prix très réduit appliqué à chaque panier repas (2 euros?) et par des prêts/donations (camions de transport...).

Cette action pose la question du périmètre de revente des invendus. Elle peut être dimensionnée à l'interne de votre établissement et organisée en lien avec les services sociaux de l'université (notamment pour définir des critères d'accessibilité à l'offre). Elle peut être aussi réfléchie à l'échelle du territoire (centre communal d'action sociale, Resto du Coeur, Epicerie solidaire Coplicot) voire au delà (s'inspirer du fonctionnement de l'offre https://toogoodtogo.fr/fr) en entrant dans un réseau déjà organisé qui allégerait / faciliterait / optimiserait la gestion de l'initiative.