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#CCE2025 Convention Citoyenne Étudiante 2025
Amendment to "Congé santé mentale"
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L'objectif serait de permettre, sur le modèle des congés mensturels, de permettre à des personnes sujettes à ces sujets de santé mentale de pouvoir poser des jours de congé dans l'année scolaire.
Cependant, pour éviter les abus de ce dispositif, le groupe à pensé à rendre obligatoire, à partir du moment ou l'on pose un congé de ce type, d'engager une démarche auprès d'un psychologue, ne serait-ce que pour une première séance, afin de permettre un suivit adapté après cela, et de pouvoir anticiper des aggravations potentielles.
Cela supposerait aussi une augmentation des psys scolaires, et du moins des \"partenariats\" avec les psychologues locaux, qui pourraient être associés à ce dispositif.
Un des débats importants à été sur le nombre de jour a accorder pour ce congé. Le groupe est sur ce point partit sur la base de 12 jours par semestre, sans arreter catégoriquement ce point.
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Amendement – Congé Santé Mentale
Nous proposons que le congé santé mentale puisse être accordé à la seule condition qu’il soit accompagné par un suivi d’un psychologue, afin d’éviter tout risque d’isolement des étudiant·es concerné·es. Cette mesure répond à un vide actuel, car rien n’est prévu dans les dispositifs existants pour garantir l’accès à un suivi psychologique. Aujourd’hui, on compte seulement 1 900 psychologues pour 44 000 étudiant·es, ce qui démontre l’insuffisance des moyens mis à disposition.
L’université n’a, pour l’instant, aucune obligation formelle en matière d’accompagnement psychologique : ce n’est pas inscrit dans ses missions officielles ni dans les droits et devoirs de la communauté universitaire. Les étudiant·es expriment donc la volonté que ce droit soit intégré explicitement dans le règlement intérieur ou les missions fondamentales de l’université, afin de reconnaître et garantir l’accès au soutien psychologique.
Un argument parfois avancé est le risque d’abus du dispositif. Cependant, les étudiant·es potentiellement isolé·es ou en difficulté sont déjà confronté·es à des obstacles importants pour demander de l’aide ; ils ne chercheront pas à obtenir un justificatif médical sans nécessité réelle. Cet argument ne doit donc pas être retenu.
Nous défendons l’idée que le congé santé mentale doit s’accompagner systématiquement d’un suivi, qu’il soit assuré par un·e psychologue ou par des dispositifs complémentaires visant à éviter l’isolement. Cela pourrait inclure un réseau d’ambassadeur·rices formé·es à la santé mentale, désigné·es par leurs promotions, pour assurer un encadrement bienveillant et attentif.
Enfin, la question du manque de psychologues reste cruciale : à l’échelle nationale, il n’y a que 1 200 psychologues pour 650 000 étudiant·es, ce qui est très insuffisant. La proposition émane des étudiant·es, mais interroge également la capacité du personnel de l’UPEC à la mettre en œuvre. Elle appelle donc à un engagement renforcé de l’université pour augmenter l’accès aux professionnels de santé mentale et garantir l’effectivité du congé santé mentale.
Cette proposition est aussi une proposition que le groupe souhaite faire porter au sein de l’université pas uniquement pour les étudiants mais aussi pour les personnels de l’UPEC.
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