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L'université de l'avenir, l'avenir en commun(s)
#CCE2023 La convention citoyenne étudiante 2023
Université bleue :
-appliquer les lois et les obligations pour faire respecter les objectifs de la charte de l'environnement,
-fontaine à eau : refaire les lavabos ou construire des fontaines raccordées à l'eau courante,
-réfléchir à des incitations fiscales à destination des entreprises privées pour aider à financer les projets,
-réutiliser les eaux grises traitées pour les toilettes,
- sensibiliser pour changer les habitudes des universitaires/professeurs/personnels par des fresques de l'eau
- À quel.le.s constat(s), enjeu(x) ou problématique(s) répond cette proposition ? En quoi la proposition permettrait de répondre à cet enjeu ?
-Réduire les déchets plastiques à usage unique
-Maîtrise des coûts
-Pénurie d'eau potable car eau trop polluée par le microplastiques or l'eau est vitale santé des étudiants avec consommation de microplastiques
-Créer des bouteilles en plastique=> GES => effet de serre => changements climatiques => sécheresse
- Consommation herbomadaire de plastique d'une carte (5g)
- Existe-t-il des initiatives similaires au sein de l'UPEC ? (Demander aux fact-cherckers de vérifier sur le site de l'UPEC les actions existantes mises en oeuvre au sein de l'université)
Pas d'université bleu à l'UPEC
- Quelles sont les ressources existantes ou inexistantes mais nécessaires à la mise en oeuvre de la proposition ?
- Construire une fontaine à eau sur réseau coute 600 et 1500 euro
- A Nantes le projet a coûté au total 23,4 millions d'euro
-Certaines entreprises font des dons pour les universités ce qui réduit leur impôts
-Loi n°2020-105 -> lutte contre le plastique et sa diminution au fil des annnées
-Ministère de la transition écologique et de la santé : interdiction de l'usage du plastique à usage unique d'ici 2040 et mise en place des fontaines en place à eau dans les endroits publics comme la FAC
- Une bouteille en plastique 7L d'eau, 1,5 L de pétrole et 1,29g CO2
-6 m3 par étudiant par an soit 6 000 L d’eau
- Quels sont les acteurs importants et pourquoi ? (Collectivités territoirales, monde associatif, services de l'université, etc.)
FAC => les changements se produisent là-bas région
Région => responsable de l'enseignement supérieur
Etat => finance les 2/3 de la FAC
Aglomération, mairie => compétence sur l'eau
Entreprise privé (Total, Axa) => financements, sponsore, taxe
Ministère de la transition écologique => établie les obligations à respecter
Derichebourg Multiservice => finance l'UPEC
- Quelles sont les difficultés identifiées à la mise en oeuvre de cette proposition ? (Manque de données, diagnostic nécessaire, cadre réglementaire, etc.)
- coûts
délai de prises en charge des mesures trop longues
- militant qui remettent en question l'éthique de certaines entreprises qui financent le projet
- divergenses d'opignon sur l'écologie au sein des personnes de l'université
-dimintuion des ressources : pétrole et eau
- Autres précisions
13 associations étudiantes répartoes dans 13 universités contactées (la Sorbonne ou Assas) ; 5 universités d'Île-de-France en course vers la labellisation et 3 autres en France grandement intéressées.
Proposition figurant dans ces réalisations :
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Conversation avec Guillemot
Qui ?
L’université bleue a été créée par une association Coordination EAU Île-de-France qui réunit citoyens, associations et collectivités d’Île-de-France et sur tout le territoire français.
Où ?
Cette démarche concerne toutes les universités voulant intégrer une initiative écologique et la préservation de l’eau sur les campus.
Comment ?
Plusieurs actions sont à mettre en place, en intégrant l'étudiant dans les démarches mises en place. Pour atteindre cet objectif, “Université bleue” propose de supprimer la vente de bouteille d’eau, d’alternative pour réduire le plastique sur les campus avec l’installation de fontaines à eau ou la distribution d’éco-cup.
II) Reprise des propositions
Pour obtenir le label bleu, il faut que tous les campus de l’Université Paris Est Créteil répondent aux propositions ci-dessous.
Comment réduire l’usage de plastique ?
Fontaines raccordées à l'eau courante
Pour éviter l’usage de bouteille en plastique à usage unique et la livraison de bouteille ayant une grosse empreinte carbone, il est nécessaire de mettre en place des espaces pour remplir une gourde. En effet, d’après la loi relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire (AGEC) de février 2020 et le décret n°2020-1724, il sera obligatoire de mettre en place des fontaines à eau à partir du 1er janvier 2022 dans les établissements recevant du public tels que la FAC.
Pour que l’UPEC respecte la loi, il est nécessaire de mettre en place des fontaines à eau reliées aux réseaux dans tous les bâtiments ou de réadapter les lavabos des toilettes permettant d’y faire passer une gourde.
Construire une fontaine à eau branchée au réseau coûte entre 300 et 1500 euros. Pour savoir le coût total du projet, il faudrait réaliser une étude. Cependant, nous savons qu’il faut une fontaine à eau pour 300 personnes. Sachant qu’à l’UPEC il y a 42 000 étudiants et actifs, il faudrait 140 fontaines à eau. Le coût total sera donc estimé entre 42 000 et 210 000 euros.
Il suffit d’avoir un raccordement à l’eau et une prise de 220 V à proximité de la fontaine. Il faut qu’elle soit placée dans un endroit respectant les normes d'hygiène, la sécurité sanitaire et dans un endroit de passage.
Il faut que la fontaine soit obligatoirement placée à 1m50 d’une prise de courant, ce qui peut représenter une contraire.
Limiter les bouteilles en plastique dans les distributeurs :
La loi anti-gaspillage pour une économie circulaire (n° 2020-105 du 10 février 2020) vise à réduire l’utilisation du plastique jetable et à favoriser la substitution du plastique par d’autres matériaux ou le développement d’emballages réutilisables ou recyclables et recyclés.
Au sein des distributeurs automatiques de snack, de nombreux produits sont suremballés dans du plastique pas recyclé (et peu diététique).
L’UPEC pourrait changer son marché avec les distributeurs de snack, pour des distributeurs plus durable et responsable (biologique et qui limite les emballages) par exemple :
https://www.my-greenshop.fr/
De plus, une gourde pourrait être offerte sur inscription selon le besoin des personnes pour éviter l’usage de bouteille en plastique. En effet, beaucoup de personnes possèdent déjà leur gourde personnelle.
Comment préserver la ressource en eau ?
Réutilisation de l’eau :
Pour atteindre l’objectif de la préservation de l’eau, nous pouvons réutiliser les eaux grises traitées pour les toilettes et mettre en place des récupérateurs d’eau relier aux gouttières diminuer la consommation d’eau.
Pour une meilleure utilisation de l’eau dans les sanitaires, nous devons privilégier l'installation de toilettes combinée à un lavabo au-dessus. Le coût d’un toilet et d’un lave-mains vaut environ 270 €. Pour optimiser l'utilisation de l'eau, les universités peuvent installer des récupérateurs d'eau reliés aux gouttières. Cette eau peut servir à l'entretien des bâtiments ou à l'arrosage des espaces verts. Pour un récupérateur d’eau de pluie de 1000L, le prix varie de 200 à 600 € en prenant en compte les tuyaux qui relient les récupérateurs valent 40 € les 3 mètres.
Sensibilisation :
Pour préserver l’eau et mieux la consommer, il faut dans un premier temps sensibiliser les étudiants. Le but est d’informer et de conscientiser le public aux impacts anthropiques sur l’eau.
Le coût d’une campagne de sensibilisation, en général, monte à 27 000 €. Ce coût prend en compte les moyens techniques et humains. Pour réduire ce montant, nous pouvons intégrer les étudiants à la sensibilisation avec la mise en place d'ateliers comme la fresque du climat, de l’eau et d'affiches de sensibilisation dans les campus, des débats et des conférences autour de la thématique.
Ainsi l'étudiant devient acteur de son propre apprentissage et peut participer à son tour à la sensibilisation de ses compères.
Financements
Région : responsable de l'enseignement supérieur
Etat : finance les 2/3 de la FAC, ministère de la transition écologique, le fonds vert finance les projets sur les thématiques de la transition écologique (fond soulever par la première ministre)
Agglomération, mairie : compétence sur l'eau
Entreprise privée (Total, Axa) : finance des projets en lien avec la transition écologique avec des dons dans le but de baisser leurs impôts, taxe
Financement participatif : association, particulier, collectivités territoriales et entreprise qui soutiennent la transition écologique
Contraintes :
Le coût est la principale contrainte que pourrait rencontrer le projet.
Le délai de prise en charge des mesures choisies est parfois trop long voire abandonné
Des militants pourraient remettre en question l’éthique de certaines entreprises qui pourraient financer le projet
Les divergences d'opinions sur l’écologie au sein des personnes de l’université pourraient remettre en question les propositions
La limite planétaire de l’eau (eau bleue et eau verte) franchit donc on manquera d’eau potable un jour
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