Quel numérique pour quelle société ?
#CCE2022 La Convention citoyenne étudiante 2022
Mise en place d'un formulaire de droit à l'image
Cette proposition concerne le droit à l’image en ayant pris l’exemple du documentaire de la CCE. Certes, les élèves inscrit.e.s à l’UPEC ont pu accepter ou non d’être filmé.e.s ou photographié.e.s, or, ce n’est pas le cas de tous notamment, ceux pas encore inscrits à l’UPEC. Ainsi, nous demandons la mise en place d’un formulaire de droit à l’image à remplir, par les étudiant.e.s, au préalable en ligne pour permettre une meilleure organisation des bénévoles. Nous espérons aussi que certain.e.s bénévoles seront mobilisés pour vérifier et distribuer des vignettes dans le cadre d’un stand à l’entrée de l'événement. En complément à ces solutions, des espaces attitrés peuvent être mis en place séparant les personnes filmées et celles qui ne le veulent pas.
Échelle et acteurs concernés : Nécessité d’administratif + financements. Les concerné.e.s sont les professeurs et les élèves ainsi que le personnel engagé pour les évènements et bénévoles pour vérifier ces documents.
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4 commentaires
Avec un tel formulaire, on ne rattache pas forcément le visage de la personne filmé (par exemple comme lors du CCE) aux nom et prénom d'une personne. Le formulaire n'est alors pas optimal. Il faudrait plutôt voir une amélioration du dispositif de formulaire.
Il faudrait donc faire signer un formulaire de droit à l'image avant chaque événement ? Avec identification des personnes ne souhaitant pas être filmées/photographiées ?
Pour information, il faut savoir que le droit à l'image peut rentrer en contradiction avec le droit à l'information et le droit de création.
https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F32103
A titre personnel (je suis la personne qui filme actuellement la CCE) je pense qu'il est important de comprendre l'usage, les enjeux et la finalité des images enregistrées avant d'en appeler aux droits, à la loi. Je pense qu'il est important d'avoir un espace de discussion préalable à la captation de telles images (et malheureusement qui n'a, par faute de temps, pas eu lieu dans notre cas), ce qui peut permettre à celles et ceux qui sont filmées/photographiées et aux réalisateur.trices, aux photographes de mieux coopérer, de dépasser ce qui est perçu comme une intrusion, une "violation", quelque chose qui se ferait "contre". Selon moi, il y a un besoin de compréhension mutuelle, d'échange et de médiation.
Il existe déjà un formulaire mais qui est malheureusement mal diffusé et qui, de plus, ne permet pas de prendre en considération le consentement de toutes les personnes concernées. Ainsi, il est nécessaire de le mettre à jour et de mettre en place des mesures organisationnelles visant à respecter le choix de chaque personne concernée.
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