L'alimentation, un enjeu de délibération collective
#CCE2021 S'informer, échanger, délibérer
Création d’un statut « d’éco-délégué »
Mise en place d’un statut spécifique permettant de garantir la mise en place des différentes mesures/propositions/recommandations validées à l’issue de la CCE mais également des futurs projets initiés par les étudiants. Cela permettrait un lien constant entre les étudiants et l’administration et de pérenniser les engagements pris autour de la question écologique. Il s’agirait de mettre en place un temps de délibération/de réflexion autour des questions structurelles (mode de désignation, rôle exact de l’éco-délégué, ses champs d’action, ses missions, ses interlocuteurs, etc.).
Proposition figurant dans ces réalisations :
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Conversation avec LAFI
Une proposition très intéressante qui permettrait de faire vivre les projets souhaités par les étudiants mais également de créer un lien entre l'administration, les différents acteurs et les étudiants s'agissant des questions environnementales. Je me demande s'il ne faudrait pas penser à créer différents pôles constitués de différents acteurs qui agiraient sur des terrains et des questions différentes, se complèteraient et permettraient de créer des véritables actions au sein du campus.
C'est effectivement une question qui s'est posée au groupe lorsque nous en avons débattu. Nous nous sommes mises d'accord pour dire que les questions de statuts, élections (le terme est maladroit mais à comprendre comme la façon dont seraient choisi le/la/les éco-délégué.e.s), missions et organisation de celles-ci devaient être discutées sur decidim.
A mon sens, il en faudrait plusieurs, et il faudrait également qu'ils aient un véritable statut, considéré par l'UPEC, qui leur permette d'avoir un rôle lors de conseils administratifs comme d'autres représentants étudiants (que je distinguerait donc d'une forme associative, bien qu'un travail en collaboration me paraît absolument nécessaire).
Et pour répondre plus précisément à ton propos, oui je suis tout à fait d'accord. La CCE me paraît être un premier cadre de réflexion, qui nous permet d'élargir à d'autres thématiques cette proposition d'éco-délégué (d'où la nécessité de plusieurs pôle pour se structurer).
Bonjour à tous,
Je me présente. Je suis Maryvonne Dussaux, maitresse de conférences à l'UPEC. Je m'intéresse depuis de nombreuses années à toutes ces questions d'éducation, de DD et de transition. Je suis heureuse d'inter-agir avec vous dans ce cadre.
Très bonne idée que celle de mobiliser les étudiants grâce à des éco-délégués. Néanmoins, cela pose pas mal de questions: Organisation, rôle, etc.
N'avez-vous pas pensé à créer une association? Les 150 l'ont fait pourquoi pas vous?
Vous auriez alors un cadre juridique précis, vous seriez indépendants pour élaborer votre projet.
Pour toutes ces questions, je vous conseille de prendre contact avec le RESED, reseau français pour une société écologique et solidaire. Ces étudiants ont un recul de plusieurs années sur ces questions de mobilisation des étudiants sur les campus. Ils pourront vous conseiller utilement sur la meilleure stratégie à adopter.... pour que le soufflé ne retombe pas .....
https://le-reses.org/
bon courage
Bonjour madame Dussaux, c'est également un plaisir de pouvoir échanger avec vous !
Nous sommes bien d'accord, il y a encore beaucoup de choses à débattre quant à cette proposition d'éco-délégués. Et notre petit groupe de travail n'a pas vraiment eu le temps (mais surtout pas la légitimité je pense) de proposer une définition complète de ce rôle/statut/missions/etc. Nous étions trop peu nombreuses pour représenter l'ensemble des étudiants de l'UPEC, et nous avons délibérément soumis cette proposition ouverte au débat.
Pour ce qui est du statut, l'association me paraît être une très belle idée, notamment pour la mise en place de projets concrets, sur un plus court terme (que je définis, à titre personnel encore, comme environ la durée des études au sein de l'UPEC de chacun). Cela permettrait aussi à tous les volontaires de s'investir.
Il y a une proposition de la convention en faveur de la création d'une association d'éducation populaire sur l'alimentation. A mon sens, celle-ci pourrait revendiquer un siège à un organe de gouvernance de l'université et de faciliter l'émergence de projets structurants comme améliorer l'accès à une alimentation durable dans l'université, créer des passerelles avec le monde rural à l'initiative des étudiants . Il faudrait faire une liste des pro-contra en faveur d'éco-délégués/une association siégeant au CA de l'université.
Cependant, au sein de l'UPEC se développent des associations avec ce type d'objet social. Elles sont assez récentes et pour avoir discuté avec les représentantes de l'une d'entre-elles, les objets se rejoignent.
Une des question que je me pose est la suivante : est-ce que la création d'une autre association participerait à la polarisation des actions (les étudiants qui ne souhaitent pas s'investir au niveau associatif peuvent avoir du mal à identifier les natures, objectifs des actions et différents porteurs de projet par exemple) ou est-ce que cela participerait au contraire à augmenter le poids, la visibilité et l'impact des projets menés ?
Enfin, nous avons été pour la majorité un public "captif" de la Convention Citoyenne Etudiante, dans le sens où elle était obligatoire et notée. Nous avons joué le jeu et nous nous saisissons des opportunités offertes par l'université, qui s'est également engagée à permettre la mise en place des propositions faites (dans la mesure des votes et faisabilités évidemment).
Lors de nos travaux, nous avons aussi globalement constaté que nous avions beaucoup de choses à dire, à proposer, et nous envisagions la nécessité d'être représentés sur du court, moyen et long terme (au delà de notre scolarité personnelle au sein de l'UPEC).
Nous avions donc émis l'hypothèse que les éco-délégués pourraient être des représentants étudiants spécialisés sur les questions environnementales, qui siègeraient au même titre que les représentants étudiants sur les questions sociales et autres, au sein du Conseil d'Administration de l'université par exemple.
Une autre question me vient alors : est-ce que ce ne serait pas une mesure forte de la part de l'université, que de donner cette importance dès aujourd'hui aux questions environnementales, à nos expertises d'usages des campus et nos projets de transition, en créant ce statut étudiant propre et identifié ?
De plus, pour les Conseils Centraux, ne serait-ce pas une belle innovation dont ils pourraient se saisir (et également rayonner auprès d'autres universités) ?
A titre personnel, cela me donnerait le sentiment que nos travaux ne sont pas seulement considérés sous le prisme de la recherche et de l'innovation pédagogique, mais ont le véritable soutien de la part de l'administration universitaire comme annoncé (et qui lui permettrait aussi de se distinguer par ce caractère innovant).
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