L'alimentation, un enjeu de délibération collective
#CCE2021 S'informer, échanger, délibérer
Création d’un statut « d’éco-délégué »
Mise en place d’un statut spécifique permettant de garantir la mise en place des différentes mesures/propositions/recommandations validées à l’issue de la CCE mais également des futurs projets initiés par les étudiants. Cela permettrait un lien constant entre les étudiants et l’administration et de pérenniser les engagements pris autour de la question écologique. Il s’agirait de mettre en place un temps de délibération/de réflexion autour des questions structurelles (mode de désignation, rôle exact de l’éco-délégué, ses champs d’action, ses missions, ses interlocuteurs, etc.).
Proposition figurant dans ces réalisations :
Liste des soutiens
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15 commentaires
Conversation avec LAFI
Une proposition très intéressante qui permettrait de faire vivre les projets souhaités par les étudiants mais également de créer un lien entre l'administration, les différents acteurs et les étudiants s'agissant des questions environnementales. Je me demande s'il ne faudrait pas penser à créer différents pôles constitués de différents acteurs qui agiraient sur des terrains et des questions différentes, se complèteraient et permettraient de créer des véritables actions au sein du campus.
C'est effectivement une question qui s'est posée au groupe lorsque nous en avons débattu. Nous nous sommes mises d'accord pour dire que les questions de statuts, élections (le terme est maladroit mais à comprendre comme la façon dont seraient choisi le/la/les éco-délégué.e.s), missions et organisation de celles-ci devaient être discutées sur decidim.
A mon sens, il en faudrait plusieurs, et il faudrait également qu'ils aient un véritable statut, considéré par l'UPEC, qui leur permette d'avoir un rôle lors de conseils administratifs comme d'autres représentants étudiants (que je distinguerait donc d'une forme associative, bien qu'un travail en collaboration me paraît absolument nécessaire).
Et pour répondre plus précisément à ton propos, oui je suis tout à fait d'accord. La CCE me paraît être un premier cadre de réflexion, qui nous permet d'élargir à d'autres thématiques cette proposition d'éco-délégué (d'où la nécessité de plusieurs pôle pour se structurer).
Bonjour à tous,
Je me présente. Je suis Maryvonne Dussaux, maitresse de conférences à l'UPEC. Je m'intéresse depuis de nombreuses années à toutes ces questions d'éducation, de DD et de transition. Je suis heureuse d'inter-agir avec vous dans ce cadre.
Très bonne idée que celle de mobiliser les étudiants grâce à des éco-délégués. Néanmoins, cela pose pas mal de questions: Organisation, rôle, etc.
N'avez-vous pas pensé à créer une association? Les 150 l'ont fait pourquoi pas vous?
Vous auriez alors un cadre juridique précis, vous seriez indépendants pour élaborer votre projet.
Pour toutes ces questions, je vous conseille de prendre contact avec le RESED, reseau français pour une société écologique et solidaire. Ces étudiants ont un recul de plusieurs années sur ces questions de mobilisation des étudiants sur les campus. Ils pourront vous conseiller utilement sur la meilleure stratégie à adopter.... pour que le soufflé ne retombe pas .....
https://le-reses.org/
bon courage
Bonjour madame Dussaux, c'est également un plaisir de pouvoir échanger avec vous !
Nous sommes bien d'accord, il y a encore beaucoup de choses à débattre quant à cette proposition d'éco-délégués. Et notre petit groupe de travail n'a pas vraiment eu le temps (mais surtout pas la légitimité je pense) de proposer une définition complète de ce rôle/statut/missions/etc. Nous étions trop peu nombreuses pour représenter l'ensemble des étudiants de l'UPEC, et nous avons délibérément soumis cette proposition ouverte au débat.
Pour ce qui est du statut, l'association me paraît être une très belle idée, notamment pour la mise en place de projets concrets, sur un plus court terme (que je définis, à titre personnel encore, comme environ la durée des études au sein de l'UPEC de chacun). Cela permettrait aussi à tous les volontaires de s'investir.
Il y a une proposition de la convention en faveur de la création d'une association d'éducation populaire sur l'alimentation. A mon sens, celle-ci pourrait revendiquer un siège à un organe de gouvernance de l'université et de faciliter l'émergence de projets structurants comme améliorer l'accès à une alimentation durable dans l'université, créer des passerelles avec le monde rural à l'initiative des étudiants . Il faudrait faire une liste des pro-contra en faveur d'éco-délégués/une association siégeant au CA de l'université.
Cependant, au sein de l'UPEC se développent des associations avec ce type d'objet social. Elles sont assez récentes et pour avoir discuté avec les représentantes de l'une d'entre-elles, les objets se rejoignent.
Une des question que je me pose est la suivante : est-ce que la création d'une autre association participerait à la polarisation des actions (les étudiants qui ne souhaitent pas s'investir au niveau associatif peuvent avoir du mal à identifier les natures, objectifs des actions et différents porteurs de projet par exemple) ou est-ce que cela participerait au contraire à augmenter le poids, la visibilité et l'impact des projets menés ?
Enfin, nous avons été pour la majorité un public "captif" de la Convention Citoyenne Etudiante, dans le sens où elle était obligatoire et notée. Nous avons joué le jeu et nous nous saisissons des opportunités offertes par l'université, qui s'est également engagée à permettre la mise en place des propositions faites (dans la mesure des votes et faisabilités évidemment).
Lors de nos travaux, nous avons aussi globalement constaté que nous avions beaucoup de choses à dire, à proposer, et nous envisagions la nécessité d'être représentés sur du court, moyen et long terme (au delà de notre scolarité personnelle au sein de l'UPEC).
Nous avions donc émis l'hypothèse que les éco-délégués pourraient être des représentants étudiants spécialisés sur les questions environnementales, qui siègeraient au même titre que les représentants étudiants sur les questions sociales et autres, au sein du Conseil d'Administration de l'université par exemple.
Une autre question me vient alors : est-ce que ce ne serait pas une mesure forte de la part de l'université, que de donner cette importance dès aujourd'hui aux questions environnementales, à nos expertises d'usages des campus et nos projets de transition, en créant ce statut étudiant propre et identifié ?
De plus, pour les Conseils Centraux, ne serait-ce pas une belle innovation dont ils pourraient se saisir (et également rayonner auprès d'autres universités) ?
A titre personnel, cela me donnerait le sentiment que nos travaux ne sont pas seulement considérés sous le prisme de la recherche et de l'innovation pédagogique, mais ont le véritable soutien de la part de l'administration universitaire comme annoncé (et qui lui permettrait aussi de se distinguer par ce caractère innovant).
Conversation avec Lucie Grau
Une très bonne proposition. Le choix du mode de désignation de ce statut est intéressant : cette personne serait-elle désignée parmi d'anciens participants de la CCE ou parmi l'ensemble de l'université ?
Spontanément et naïvement, je pensais à un tirage au sort avec un fonctionnement similaire à celui de la Convention Citoyenne pour le Climat dont notre parrain de CCE, Guy, a fait partie (au moins sur des questions de groupes de réflexion, peut-être que les éco-délégués pourraient être élus par ces participants).
Et cela n'empêcherai pas les personnes volontaires à agir et se proposer comme soutiens à la mise en place d'actions concrètes (en collaboration avec les éco-délégués et/ou groupes de réflexion s'il y a + autres assos étudiantes volontaires).
Mais cela reste évidemment à débattre !
Le statut d'éco-délégué est très intéressant du point de vue du territoire. Il permettrait d'identifier des référents à même d'être relais et/ou interlocuteurs des différentes démarches entreprises sur Fontainebleau (notamment celle de Fontainebleau en Transition) et d'intégrer par ce biais l'université dans un réseau d'acteurs autour d'actions à mener dont on pressent souvent que la bonne échelle de mise en oeuvre dépasse le niveau interne des institutions et repose sur des logiques de coopération et d'approche globale.
Conversation avec Huck Lucie
Bonjour,
Comme le vote des propositions de la CCE arrive à grands pas, j'aimerai relancer le débat sur la question des éco-délégués. Depuis septembre, un essaimage au niveau associatif a lieu entre Créteil et Fontainebleau via l'association étudiante Soligreen. De plus, un espace sur le nouveau campus bellifontain sera dédié aux associations existantes. Je pense donc que les aspects de l'engagement étudiant via le modèle associatif se structure peu à peu.
Cependant, la question des écos-délégués reste pour l'instant sans grandes avancées, alors qu'elle est centrale à mon sens. Elle cristallise l'engagement à la fois des étudiants et des instances administratives universitaires, qui par là y apporteraient une véritable reconnaissance.
J'aimerai discuter avec vous des conditions d'éligibilité des éco-délégué ainsi que le rôle qui leur serait attribué.
Est-ce que selon vous, au vu du temps qu'il reste avant les votes de la CCE, l'idée de "calquer" les modes d'élection à ceux des étudiants élus aux Conseil d'Administration des Universités serait pertinent ?
Et quel serait le rôle attribué ? Auraient-ils également un pouvoir démocratique (via le vote lors des CA) comme les représentants étudiants déjà existants au sein de ces instances administratives ?
Malheureusement, mes connaissances sur le fonctionnement de ces CA sont limitées, si l'un d'entre nous avait la gentillesse et les connaissances pour nous en dire un peu plus et ainsi faire avancer le débat, ce serait très aimable ! J'ai hâte de poursuivre cette discussion avec vous, je vous remercie d'avance pour l'attention portée à ma demande !
Il existe en effet déjà des associations qui s'intéressent aux questions environnementales à l'UPEC, à ma connaissance deux Soligreen et UPEColo, je trouve en effet plutôt positif de fédérer les personnes intéressées plutôt que de faire une autre association si c'est ce fonctionnement qui est choisi.
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